6.0. CLB-JBM










CLB 1 – J.R.R. Tolkien


CLB  2 – M.K.Čiurlionis


CLB 3 – Antanas Andrijauskas


CLB 4 – Hommage à Paul Bernard


CLB 5 – Louis Bouyer

 

CLB 8 - Soljénitsyne




Les Cahiers de la Lune Bleue


C’est le jour même d’une lune bleue, le 20 août 2013, que m’est venue à l’esprit l’idée de regrouper mes travaux astrologiques dans le cadre de deux revues – la Revue d’astrologie mondiale (RAM) et le Bulletin d’astrologie mondiale (BAM) – complétées par les Etudes astrologiques pour les travaux astrologiques qui ne concernent pas l’astrologie mondiale. Très vite,j’ai conçu le projet d’y adjoindre deux autres revues, afin de couvrir tout le champ de mes recherches : une Revue de cyclologie traditionnelle, qui sera consacrée à la présentation et à la discussion d’œuvres relatives au déroulement et à la fin de grands cycles en cours dont parlent diverses traditions ; et les Cahiers de la Lune Bleue, où je ferai paraître des articles qui concernent essentiellement la littérature – que ce soit la littérature française du Moyen-Âge qui a fait l’objet de mon enseignement durant de longues années, ou la littérature russe, à laquelle me lie un attachement qui remonte à l’adolescence, voire à l’enfance, ou encore divers aspects de la littérature française moderne et contemporaine.

Qu’est-ce qu’une « lune bleue » ? Une année habituelle comporte douze pleines lunes, mais il arrive de temps à autre qu’elle en contienne 13. Suivant les diverses écoles, on considèrera comme « lune bleue » soit la 13e pleine lune d’une année, soit la 3e pleine lune d’une saison qui, exceptionnellement, en comprte quatre. Tel était le cas le 20 août 2013, la précédente remontant au 20 novembre 2010 et la prochaine au 21 mai 2016. L’adjectif « bleu » ne signifie pas que la Lune prenne une teinte particulière lors de ce phénomène : ce terme est un calque de l’expression anglaise blue moon, que l’on trouve, par exemple, dans la formule once in a blue moon équivalent à l’expression française « la semaine des quatre jeudis ».

Ces Cahiers de la Lune Bleue n’auront pas de périodicité régulière, ni de format contraignant ; leur parution dépendra simplement des circonstances et leur volume correspondra à l’abondance ou à l’exigüité de la matière concernée.


Journal of the Blue Moon


On the day of a blue moon, August 20, 2013, the idea of bringing together my astrological work in two journals came to mind - the Journal of Mundane Astrology (JMA) and the Bulletin of Mundane Astrology (BMA) - supplemented by Astrological Studies for astrological work that does not concern mundane astrology. Very quickly, I conceived the project of adding two other journals, to cover the whole field of my research : a Journal of Traditional Cyclology, which will be devoted to the presentation and discussion of works related to the development and at the end of great cycles in progress of which speak various traditions ; and the Journal of the Blue Moon, where I will publish articles that concern mainly literature - whether it be the French literature of the Middle Ages, which was the subject of my teaching for many years, or Russian literature, which links me to an attachment that dates back to adolescence, or even childhood, or various aspects of modern and contemporary French literature.

 What is a "blue moon" ? A normal year has twelve full moons, but it happens from time to time that it contains 13. According to the various schools, one will consider as "blue moon" is the 13th full moon of a year, or the 3rd full moon of a season which, exceptionally, has four. This was the case on August 20, 2013, the previous one going back to November 20, 2010 and the next to May 21, 2016. The adjective "blue" does not mean that the Moon takes a particular color during this phenomenon : this term is a layer of the English word blue moon, which is found, for example, in the formula "once in a blue moon" equivalent to the French expression "la semaine des quatre Jeudis".

 These Journals of the Blue Moon will not have a regular periodicity or a binding format; their publication will simply depend on the circumstances and their volume will correspond to the abundance or the crampedness of the subject matter.


Liste des articles – Accès aux articles


CLB 1 – J.R.R. Tolkien


  



























CLB 2 – Čiurlionis

PDF - Introduction à l’œuvre de Čiurlionis

PDF - Čiurlionis : une heureuse infortune

PDF - Centenaire de Čiurlionis - I

PDF - Centenaire de Čiurlionis – II

PDF - Centenaire de Čiurlionis - III

PDF - Centenaire de Čiurlionis - IV


PDF - Čiurlionis  - A Happy Misfortune



CLB 3 – Antanas Andrijauskas

PDF. Antanas Andrijauskas -Présentation

PDF - Antanas Andrijauskas –Travaux scientifiques



CLB 4 – Paul Bernard

PDF - Hommage à Paul Bernard






PDF - Logos et son symbolisme - A

















CLB 5 – Louis Bouyer  

PDF – Une Apocalypse romanesque

PDF – Une visite à Brocéliande

PDF – Visite au Château du Roi-Pêcheur

PDF – Au jardin d’Armide


PDF – A Fictional Eschatology

PDF – A Visit to Broceliande

PDF – Visit to the Castle of the King Fisherman

PDF – In the Garden of Armida


Présentation des articles


CLB 1 – J.R.R. Tolkien


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Ce premier numéro des Cahiers de la Lune Bleue regroupe nos travaux consacrés à l’œuvre de J.R.R. Tolkien, à l’exception des articles astrologiques, qui font l’objet du numéro 2 des Etudes astrologiques, « Hommage à J.R.R. Tolkien ».

Ce numéro comporte les articles suivants :

1. Le Légendaire d’âge en âge

2. Tolkien et Čiurlionis : Deux visionnaires des temps anciens

3. Tolkien et Čiurlionis : art pictural et sens visionnaire

4. Les illustrateurs de Tolkien

5. La dimension épique du Légendaire

6. Dans les jardins de Nisimaldar

7. Des ponts vers l’enfance et le rêve

8. Les Lettres du Père Noël de J.R.R. Tolkien

9. Le Légendaire : une œuvre visionnaire pour le XXIe siècle


This first issue of the Journal of the Blue Moon brings together my studies devoted to the work of J.R.R. Tolkien, with the exception of astrological articles, which are the subject of number 2 of Astrological Studies, "Homage to J.R.R. Tolkien".

This issue contains the followings articles :

1. The Legendarium Age to Age

2. Tolkien and Čiurlionis : Two visionaries of ancient times

3. Tolkien and Čiurlionis : pictorial art and visionary sense

4. Tolkien Illustrators

5. The epic dimension of the Legendarium

6. In the gardens of Nisimaldar

7. Bridges to childhood and dreams

8. The Letters of J.R.R. Tolkien's Father Christmas

9. The Legendarium : A Visionary Work for the 21st Century



Le Légendaire d'Age en Age


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Le premier article « Le Légendaire d’Âge en Âge » reprend, en le développant, le texte d’une communication pour le colloque que nous avons organisé au château de Rambures, en collaboration avec Michaël Devaux et Vincent Ferré, en juin 2008.

Une première partie traite des « chronotopes » du Légendaire au cours de la succession des Âges, c’est-à-dire la structuration du temps et de l’espace, ainsi que le foyer organisateur d’un univers fictionnel et sa tension dynamique. La seconde partie présente la chronologie et la thématique particulière à chacun des quatre Âges du Légendaire.

Mots-clés : J.R.R. Tolkien – Légendaire

The first article "The Legendary Age in Age" takes up, while developing, the text of a communication for the conference that we organized at the castle of Rambures, in collaboration with Michaël Devaux and Vincent Ferré, in June 2008.

 The first part deals with the "chronotopes" of the Legendarium during the succession of the Ages, that is to say the structuring of time and space, as well as the organizing focus of a fictional universe and its dynamic tension. The second part presents the chronology and the particular theme for each of the four Ages of the Legendarium.

Keywords : J.R.R. Tolkien – Legendarium



Tolkien et Čiurlionis : Deux visionnaires des temps anciens 



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Cet article intitulé « Tolkien et Čiurlionis : Deux visionnaires des temps anciens » est issu d’une conférence donnée à Vilnius à l’automne 2005. Il vise à démontrer la pofonde parenté spirituelle entre deux visionnaires considérés tous deux comme des inclassables dans leurs domaines respectifs, chacun d’eux étant le créateur d’un univers imaginaire d’une profonde originalité et d’une singulière beauté. Le peintre et compositeur lituanien M.K. Čiurlionis (1875-1911) comme l’écrivain et artiste J.R.R. Tolkien, auteur d’une œuvre picturale non négligeable quoique beaucoup moins ample que son œuvre littéraire, réveillent en nous par leurs œuvres des mémoires immémoriales qui nous font entrer de plein pied dans le monde des temps anciens, ceux des légendes et des grands mythes fondateurs.

Des correspondances frappantes apparaissent entre les deux créateurs dans les les thèmes de la grande vague, de l’imaginaire de la mer et de la forêt, le sens cosmique, le pressentiment de catastrophes imminentes, l’attrait pour les chants populaires. A l’aurore du XXIe siècle, chacun de ces visionnaires contribue au « ré-enchantement » du monde qui en a grand besoin.

Mots-clés : J.R.R. Tolkien – Čiurlionis – Vilnius – Réenchantement du monde

The

Keywords : J.R.R. Tolkien – Čiurlionis – Vilnius – Reenchanting the world




Tolkien et Čiurlionis : Art pictural et sens visionnaire 


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C’est encore à Tolkien et Čiurlionis qu’est consacré cet article sur « art pictural et sens visionnaire », qui reprend notre intervention au Colloque Čiurlionis de Kaunas (22-23 septembre 2005). Ici, l’attention est portée plus précisément sur la parenté – aussi bien thématique que formelle – entre l’œuvre picturale de Tolkien et celle de Čiurlionis. Un des traits dominants dans leurs œuvres apparaît être une esthétique de la verticalité qui trouve à se manifester notamment dans la thématique de la forêt et de la montagne.

Mots-clés : J.R.R. Tolkien – Čiurlionis – Kaunas

It is again to Tolkien and Čiurlionis that this article is devoted to "pictorial art and visionary sense", which resumes my contribution to the Čiurlionis Colloquium in Kaunas (22-23 September 2005).
 
Here, the focus is more specifically on the relationship - both thematic and formal - between the pictorial work of Tolkien and that of Čiurlionis. One of the dominant features in their works appears to be an aesthetic of verticality that finds expression particularly in the theme of the forest and the mountains.

Keywords : J.R.R. Tolkien – Čiurlionis – Kaunas



Les illustrateurs de Tolkien  


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L’article intitulé « Les illustrateurs de Tolkien » est issu d’une communication pour un colloque Čiurlionis prévu à Moscou, puis à Saint-Pétersbourg en décembre 2005. Si Tolkien a illustré lui-même en partie ses œuvres littéraires, son œuvre a suscité une floraison d’illustrateurs dont les principaux représentants, depuis les années 1990 sont Alan Lee, John Howe et Ted Nasmith. L’esthétique d’Alan Lee apparaît proche de celle des pré-raphaélites, tandis que John Howe tend davantage vers un expressionnisme marquée par des formes aiguës et tranchantes ainsi que par des couleurs violentes. Mais il produit aussi des illustrations aux teintes bleutées d’une sublime beauté pour évoquer les antiques grandeurs des Premiers Âges. Quant à Ted Nasmith, son œuvre nous paraît marquée par un souffle épique et par une théâtralisation de l’espace proche d’une perception cinématographique.

Mots-clés : J.R.R. Tolkien – Illustrateurs - Alan Lee - John Howe - Ted Nasmith

The article entitled "Tolkien's illustrators", comes from a paper for a Čiurlionis colloquium planned in Moscow and then in St. Petersburg in December 2005. Although Tolkien himself partly illustrated his literary works, his work sparked a blossoming of illustrators whose main representatives, since the 1990s are Alan Lee, John Howe and Ted Nasmith. Alan Lee's aesthetic appears close to that of pre-Raphaelites, while John Howe tends more towards an expressionism marked by pointed and sharp forms as well as by violent colors. But he also produces bluish-hued illustrations of sublime beauty to evoke the ancient grandeur of the early ages. As for Ted Nasmith, his work seems to me marked by an epic breath and a theatricalization of space close to a cinematographic perception.

Keywords : J.R.R. Tolkien – Illustrators - Alan Lee - John Howe - Ted Nasmith




La dimension épique du Légendaire  


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Cet article consacré à « la dimension épique du Légendaire » est paru en 2006 dans la revue Otrante. Une première partie présente l’activité de Tolkien en tant que médiéviste et philologue, influencé notamment par deux langues aux consonances singulières : le finnois et le gallois et maîtrisant parfaitement l’anglo-saxon, qu’il enseignera à Oxford durant vingt ans (de 1925 à 1945). Mais sa connaissance des langues couvre une bonne part de l’héritage occidental de l’indo-européen et son activité philologique est sous-tendue par une quête du logos.

Une seconde partie expose les divers registres génériques présents dans le Légendaire et analyse deux des grandes gestes épiques du Silmarillion : celle de Túrin Turambar et celle de Tuor et de la chute de Gondolin. Est présentée ensuite, en dehors du légendaire, l’épopée parodique Le Fermier Gilles de Ham, dont l’aventure est située dans l’Angleterre anglo-saxonne, celle de Bède le Vénérable et du Beowulf, mettant en scène un anti-héros et un monstre fatigué.

Mots-clés : Légendaire – Otrante – Silmarillion – Túrin Turambar – Tuor – Chute de Gondolin – Gilles de Ham – Bède le Vénérable – Beowulf

This article devoted to "the epic dimension of the Legendarium" was published in 2006 in the magazine Otranto. The first part presents the activity of Tolkien as a medievalist and philologist, influenced in particular by two languages with singular consonances : Finnish and Welsh and perfectly mastering the Anglo-Saxon, which he taught at Oxford for twenty years (from 1925 to 1945). But his knowledge of languages covers much of the Western heritage of Indo-European and his philological activity is underpinned by a quest for logos.
 A second part exposes the various generic registers present in the Legendary and analyzes two of the great epic gestures of the Silmarillion : that of Túrin Turambar and that of Tuor and the fall of Gondolin. Then, apart from the legendary, is the epic parody Farmer Giles of Ham, whose adventure is located in Anglo-Saxon England, that of Bede the Venerable and Beowulf, staging an anti-hero and a tired monster.

Keywords : Legendarium – Otrante – Silmarillion – Túrin Turambar – Tuor – Fall of Gondolin – Giles of Ham – Bede the Venerable – Beowulf



Dans les jardins de Nisimaldar


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L’article intitulé « Dans les jardins de Nisimaldar. La flore dans l’œuvre de J.R.R. Tolkien » a fait l’objet d’une communication d’un colloque de Rambures consacrée, en 2004, aux Parcs et Jardins au Moyen-Âge et à la Renaissance. C’est en artiste que Tolkien « invente » son Légendaire qu’il découvre et explore lui-même comme le plus curieux des ethnologues. Un artiste inspiré par la nature et en particulier par l’amour exceptionnel qu’il a porté aux arbres.

Dans le Légendaire, tout un jeu d’échos s’écoule d’âge en âge au cours d’une chaîne dorée de réminiscences dont le point de départ est constitué par les deux Arbres sacrés de Valinor, le Royaume Béni, qui répandent leur lumière dorée et argentée, selon une alchimie qui opère la synthèse des énergies solaires et lunaires.

Tolkien a aussi inventé toute une flore que l’on rencontre en des lieux privilégiés de la terre du milieu : citons l’elanor, petite fleur jaune en forme d’étoile, le symbelmynë, qui signifie « souvenir éternel », ou encore le seregon, « sang-de-la-pierre » qui évoque le destin tragique de Túrin Turambar. Une belle page des Contes et légendes inachevés décrit la flore de Númenor et ouvre l’imagination du lecteur à une « rêverie heureuse », selon la formule de Gaston Bachelard.

L’article se conclut sur l’analyse de trois aspects que prend le thème du jardin chez Tolkien : le lien entre le jardin et le rêve, le jardin et la renaissance de la vie, enfin le jardin de guérison en lien avec le thème du Roi thaumaturge.

Mots-clés : Rambures – Nisimaldar – Légendaire – Arbres de Valinor – Elanor - Túrin Turambar – Númenor – Roi thaumaturge

The article entitled "In the gardens of Nisimaldar. The flora in the work of J.R.R. Tolkien "was the subject of a communication of a conference of Rambures devoted, in 2004, to Parks and Gardens in the Middle Ages and the Renaissance. It is as an artist that Tolkien "invents" his Legendarium that he discovers and explores himself as the most curious of ethnologists. An artist inspired by nature and in particular by the exceptional love he has brought to the trees.
In the Legendarium, a whole game of echoes flows from age to age in a golden chain of reminiscences whose starting point is constituted by the two sacred trees of Valinor, the Blessed Kingdom, which spread their golden and silver light, according to an alchemy that operates the synthesis of solar and lunar energies.
 Tolkien also invented a whole flora that one meets in privileged places of the middle earth : let us quote the elanor, small yellow flower in the form of star, the symbelmynë, which means "eternal memory", or the seregon , "Blood-of-the-stone" which evokes the tragic destiny of Tùrin Turambar. A beautiful page of Unfinished Tales of Númenor and Middle-earth describes the flora of Númenor and opens the reader's imagination to a "happy reverie", according to the formula of Gaston Bachelard.

The article concludes with Tolkien's analysis of three aspects of the garden theme : the link between the garden and the dream, the garden and the rebirth of life, and finally the healing garden linked to the theme of the  wonderworker King.

Keywords : Rambures – Nisimaldar – Legendarium –Valinor’s Trees – Elanor - Túrin Turambar – Númenor – Wonderworker King




Des ponts vers l'enfance et le rêve


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  « Des ponts vers l’enfance et le rêve » : telle fut le titre de ma communication au colloque de Clermont-Ferrand de 2006 sur la littérature d’enfance et de jeunesse « Devenir adulte et rester enfant ».


J’évoque d’abord un mouvement profond dans le processus de création littéraire chez Tolkien, la tendance à évoluer d’un registre familier, mêlé d’une pointe d’ironie, vers un registre plus profond, adapté au sentiment tragique de l’histoire du monde. L’on peut suivre ainsi les difficultés rencontrées par l’auteur pour échapper à l’étique réductrice d’auteur pour la jeunesse, en le tirant en outre vers une conception mièvre de l’enfance. Par le biais de métaphores culinaires, des œuvres comme Le Fermier Gilles de Ham ou Smith de Grand Wootton protestent vivement contre l’affadissement de la merveille et de la Faërie dans une conception niaise et réductrice de l’enfance. Et l’on voit se dessiner, aussi bien dans le Livre des Contes Perdus que dans le Seigneur des Anneaux, un réseau qui associe l’enfance au rêve et au voyage jusqu’au royaume de Faërie. Plus que l’enfant lui-même, c’est au fond l’esprit d’enfance qui est la clé du Royaume de Faërie.

Mots-clés : Clermont-Ferrand – Littérature d’enfance et de jeunesse – Le Fermier Gilles de Ham – Smith de Grand Wootton ­-  Faërie – Livre des Contes perdus – Seigneur des Anneaux – Rêve – Esprit d’enfance

"Bridges to childhood and dreams" : this was the title of my communication at the 2006 Clermont-Ferrand conference on childhood and youth literature "Becoming an adult and remaining a child".

 I first evoke a profound movement in Tolkien's literary creation process, the tendency to evolve from a familiar register, mixed with a touch of irony, to a deeper register, adapted to the tragic feeling of histor. of the world. And I follow the difficulties encountered by the author in escaping from the reductive author's etiquette for youth, further drawing him towards a cutesy conception of childhood. Through culinary metaphors, works such as Farmer Giles of Ham or Smith of Grand Wootton strongly protest against the fading of wonder and Faerie in a foolish and reductive conception of childhood. And one sees emerging, as well in the Book of Lost Tales as in the Lord of the Rings, a network which associates the childhood to the dream and the journey to the kingdom of Faërie. More than the child himself, it is at bottom the spirit of childhood that is the key to the Faerie Kingdom.

Keywords : Clermont-Ferrand – Childhood and youth literature – The Farmer Giles of Ham – Smith of Grant Wootton - ­ Faërie – The Book of the Lost tales – The Lord of the Riongs – Dream – Childhood spirit




Les Lettres du Père Noël de J.R.R. Tolkien


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C’est dans un colloque tenu à Besançon en septembre 2008 que nous avons présenté une communication sur « Les Lettres du Père Noël de J.R.R. Tolkien » - œuvre destine tout d’abord aux quatre enfants de Tolkien, puis offerte au public grâce à l’édition réalisée en 1976 par la seconde épouse de Christopher Tolkien, Baillie Tolkien, et augmentée en 1999, avec la reproduction des enveloppes et des illustrations qui constituent une part essentielle de l’œuvre.

Une première partie traite d’un micro-univers en expansion, qui est d’abord celui du Père Noël au Pôle Nord, seul avec son compagnon l’Ours Polaire, mais qui s’enrichit peu à peu de nouveaux personnages au fil des années. Nous traitons ensuite du talent artistique de Tolkien en tant que calligraphe et inventeur des écritures du Père Noël, de l’Ours Polaire et de l’Elfe Ilbereth.

Une troisième partie analyse la relation de Tolkien à l’enfance, aussi bien dans le cadre de sa famille que dans son œuvre. La conclusion situe les Lettres du Père Noël en relation avec l’imagination créatrice qui se déploie dans l’ensemble du Légendaire. La richesse du monde intérieur de Tolkien se manifeste aussi dans des écrits de nature « privée » comme le sont les Lettres du Père Noël.

Mots-clés : Besançon – Père Noël – Baillie Tolkien – Pôle Nord – Ours Polaire – Calligraphie – Elfe Ilbereth – Enfance

It was at a symposium held in Besançon in September 2008 that I presented a paper on J.R.R. Tolkien's "Father Christma letters" - a work intended primarily for the four children of Tolkien, then offered to the public thanks to the edition made in 1976 by the second wife of Christopher Tolkien, Baillie Tolkien, and expanded in 1999, with the reproduction of the envelopes and illustrations that constitute an essential part of the work.

The first part deals with an expanding micro-universe, firstly that of Father Christmas at the North Pole, alone with his companion the Polar Bear, but which is gradually enriching new characters over the years.I then discuss Tolkien's artistic talent as a calligrapher and inventor of the writings of Father Christmas, Polar Bear, and Elven Ilbereth.

A third part analyzes Tolkien's relationship to childhood, both in the context of his family and his work. The conclusion places Father Christma letters in relation to the creative imagination unfolding throughout the Legendarium. The richness of Tolkien's inner world is also manifested in "private" writings such as Father Christma letters.

Keywords : Besançon – Father Christmas – Baillie Tolkien – North Pole – Polar Bear – Calligraphy Elf Ilbereth – Childhood



Le Légendaire : une oeuvre visionnaire pour le XXIe siècle


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L’œuvre de Tolkien, conçue dans le cadre d’une Europe déchirée par les deux guerres mondiales, est porteuse d’un message d’espérance, qui est le fruit d’une synthèse des traditions européennes. Chez Tolkien, la critique du monde moderne ne débouche pas sur un appel à la subversion, mais sur une invitation à retrouver le chemin des valeurs traditionnelles, issues du double héritage, mythologique et chrétien, des Européens. Au plus profond, ce qui anime son œuvre, c’est l’amour de la Création, un profond respect de la liberté de chacun et le refus catégorique de soumettre quiconque aux manipulations de la propagande. C’est cela qui rend Tolkien capable d’apporter une réponse positive aux jeunes générations d’aujourd’hui, dans le contexte d’un monde envahi par diverses formes d’une culture de mort et par une aspiration morbide au  néant. Face aux « cavaliers du néant » tout de noir vêtus et le visage masqué que sont les guerriers de Daech, Tolkien propose, à l’âme ravagée par un vide intérieur, un chemin de montée vers la lumière.

Mots-clés : Tolkien – Traditions européennes – Critique du monde moderne – Mythologie – Création – Propagande – Culture de mort - - Cavaliers du néant – Daech

Tolkien's work, conceived in the framework of a Europe torn apart by the two world wars, carries a message of hope, which is the fruit of a synthesis of European traditions. In Tolkien, criticism of the modern world does not lead to a call to subversion, but to an invitation to return to the path of traditional values, stemming from the double legacy, mythological and Christian, of Europeans. Deep down, what animates his work is the love of Creation, a profound respect for the freedom of each and the categorical refusal to subject anyone to the manipulations of propaganda. This is what makes Tolkien capable of providing a positive answer to today's younger generations, in the context of a world invaded by various forms of a culture of death and a morbid aspiration to nothingness. Faced with the "horsemen of nothingness" all dressed in black and the masked face that are the warriors of ISIS, Tolkien proposes, to the soul ravaged by an inner void, a path of ascent to the light.

Keyword : Tolkien – European Traditions – Criticism of the Modern World Mythology – Creation – Propaganda – Culture of Death - Cavaliers of Nothingness  - Isis




CLB 2 – M.K. Čiurlionis


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Le n° 2 des Cahiers de la Lune Bleue est consacré à l’œuvre du peintre et compositeur lituanien Mikalojus Konstantinas Čiurlionis (1975-1911). Ce numéro comporte trois éléments : une introduction à l’œuvre de Čiurlionis (reprise d’une conférence donnée en 1985 à l’Université de Valenciennes) ; le texte d’une intervention lors du Colloque international du Centenaire de Čiurlionis, à Vilnius, en septembre 2011 ; une présentation consistante de nombreux ouvrages consacrés à Čiurlionis et de quelques manifestations associées au Centenaire.

Ce numéro comporte les articles suivants :

1. Introduction à l’œuvre de Čiurlionis

2. Čiurlionis : une heureuse infortune

3. Centenaire de Čiurlionis - I

4. Centenaire de Čiurlionis - II

5. Centenaire de Čiurlionis - III

6. Centenaire de Čiurlionis - IV


N° 2 of the Journal of the Blue Moon is devoted to the work of the Lithuanian painter and composer Mikalojus Konstantinas Čiurlionis (1975-1911). This issue has three elements : an introduction to the work of Čiurlionis (taken from a lecture given in 1985 at the University of Valenciennes) ; the text of an address to the Čiurlionis Centennial International Symposium in Vilnius in September 2011 ; a consistent presentation of many works on Čiurlionis and some events associated with the Centenary.

 This issue contains the following articles :  

1. Introduction to the work of Čiurlionis

2. Čiurlionis : a happy misfortune

3. Centenary of Čiurlionis - I

4. Centenary of Čiurlionis - II

5. Centenary of Čiurlionis - III

6. Centenary of Čiurlionis - IV












CLB 3 – Antanas Andrijauskas


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Le n° 3 des Cahiers de la Lune Bleue est consacré à l’œuvre du Professeur Antanas Andrijauskas, membre de l’Académie des Sciences de Lituanie (section « Philosophie ») directeur du Département des études de culture comparative de l’Uniersité de Vilnius, Professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Vilnius et Professeur au Centre de philosophie des Etudes orientales à l’Université de Vilnius.

Ce numéro comporte les articles suivants :

1. Antanas Andrijauskas - Présentation

2. Antanas Andrijauskas – Travaux scientifiques

N°. 3 of the Journal of the Blue Moon is dedicated to the work of Professor Antanas Andrijauskas, member of the Lithuanian Academy of Sciences (section "Philosophy") Director of the Department of Comparative Culture Studies of the Vilnius University Professor at the Academy of Fine Arts in Vilnius and Professor at the Center for Philosophy of Oriental Studies at Vilnius University.

 This issue contains the following articles :

1. Antanas Andrijauskas - Presentation

2. Antanas Andrijauskas - Scientific works




CLB 4 – Paul Bernard


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Le n° 4 des Cahiers de la Lune Bleue est consacré à à la carrière et à l’œuvre de Paul Bernard, mathématicien et polytechnicien rattaché aux Ponts et Chaussées, qui a déployé son activité dans de nombreux domaines : poésie et art graphique, démographie, astrologie, associant partout une démarche de mathématicien avec un esprit poétique original. 

Ce numéro comporte les articles suivants :

Hommage à Paul Bernard

Les logiciels astrologiques de Paul Bernard

Entretien de Paul Bernard avec Charles Ridoux

Poèmes de Pierre

Le Berger des nuages

Logos et son symbolisme - A

Logos et son symbolisme - B

Logos et son symbolisme – C

Le point

Graphismes

Vitrine  - 1 à 5




N°4 of the Journal of the Blue Moon is devoted to the career and work of Paul Bernard, a mathematician and polytechnician attached to the civil engineering, who has worked in many fields : poetry and graphic art, demography , astrology, associating everywhere a mathematician's approach with an original poetic spirit.



CLB – 4 – Hommage à Paul Bernard

Cet hommage commence par un entretien que Paul Bernard a bien voulu m’accorder, les 19 et 20 octobre 2016, à Saint-Jean-aux-Bois, au cœur de la forêt de Compiègne.

Paul Bernard évoque d’abord son enfance et son adolescence en Algérie où il est né le 18 février 1923, puis la mort de son père en mai 1942, ainsi que les années de guerre, où il se retrouve jeune officier dans une brigade préparant le débarquement de Provence. Le destin bifurque lorsque, suite à une directive ministérielle, il est amené à préparer les examens d’entrée aux grandes écoles ; à l’automne 1945, il entre à Polytechnique. Au terme de ses études, sa première expérience professionnelle est au Maroc, dans les services hydrauliques, où il est chargé de l’irrigation du quart du Protectorat et de la région de Casablanca. Une mission de cinq ans en Iran, comme conseiller en matière d’irrigation et de construction de grands barrages ainsi que d’aménagements portuaires, a laissé une forte empreinte sur Paul Bernard, en contact avec une civilisation raffinée, dont il avait appris la langue, le farsi. De retour en France en 1963, il va s’occuper, dix ans durant, dans le cadre de l’OCIL , de la construction de logements sociaux dans la région parisienne. Son expérience dans le cadre de la reconstruction le conduit à des missions au Japon et en Chine et dans les Émirats Arabes Unis. Paul Bernard évoque aussi son initiation à l’astrologie par Jean Barets, actif lui aussi dans le domaine de l’industrialisation ouverte et dans la technique du béton précontraint, auteur d’un ouvrage intitulé L’Astrologie rencontre la science. Dans le cadre du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), Paul Bernard a l’occasion de nouer, durant deux décennies, de nombreux contacts dans le monde entier.

L’entretien se poursuit avec l’évolution de Paul Bernard dans le domaine de l’astrologie. Pour lui, l’astrologie est « une lecture non causale de l’ordonnance universelle » et non un art prédictif. Paul Bernard évoque ses deux œuvres majeures dans ce domaine : Logos, conçu comme la projection sur le cercle zodiacal du barycentre des points zodiacaux figurant les dix planètes ; et Les Blasons astrologiques, une étude topologique des espaces de plein et de vide autour du cercle zodiacal.

L’entretien se poursuit sur d’autres terrains d’activités telles que la démographie, la poésie et l’art graphique. Il se termine par quelques brèves considérations sur le regard porté à l’égard de  près d’un siècle de l’histoire du monde et sur la quête de sagesse qui anime, fondamentalement, l’existence de Paul Bernard depuis son enfance jusqu’à nos jours.

Suite à cet entretien, divers documents permettent d’entrer dans les multiples facettes de l’activité créatrice de Paul Bernard. Un bref « Manifeste pour l’art numérique » (datant de 2009) introduit à des œuvres intitulées « Graphismes » et « Vitrine ».

Parmi les textes littéraires, Paul Bernard rend d’abord hommage à son fils Pierre, à la destinée sombre et tragique, qui a laissé après lui le témoignage poignant de ses poèmes. Une méditation à la fois scientifique et métaphysique sur le Point illustre la face « savante » de Paul Bernard, tandis qu’une série de Contes astrologiques, sous le titre « Le Berger des nuages », témoigne d’une fantaisie créatrice, souvent inspirée de l’Orient.

Pour la première fois, l’étude Logos est publiée, sous sa forme initiale, point de départ toujours susceptible d’engendrer une recherche féconde. Quant aux Blasons astrologiques, on retrouvera dans cet Hommage le commentaire que nous en avons donné lors d’un séminaire d’astrologie mondiale tenu à Vilnius les 27 et 28 avril 2002.

Mots-clés : Paul Bernard – Polytechnique – Ponts et Chaussées - Maroc – Iran – Jean Barets – CSTE -  Logos – Blasons astrologiques – Démographie – Art graphique – Contes astrologiques -

This tribute begins with an interview that Paul Bernard was kind enough to grant me, October 19 and 20, 2016, in Saint-Jean-aux-Bois, in the heart of the Compiègne forest.

Paul Bernard first evokes his childhood and adolescence in Algeria where he was born on February 18, 1923, then the death of his father in May 1942, as well as the war years, where he finds himself a young officer in a brigade preparing the landing of Provence. Fate forks when, following a ministerial directive, he is led to prepare entrance examinations to the Grandes Ecoles ; in the fall of 1945, he joined Polytechnique. At the end of his studies, his first professional experience is in Morocco, in the hydraulic services, where he is responsible for the irrigation of the quarter of the Protectorate and the Casablanca region. A five-year mission to Iran, as an adviser on irrigation and construction of large dams and port developments, left a strong imprint on Paul Bernard, in contact with a refined civilization, whose language he had learned, Farsi. Back in France in 1963, he will take care, for ten years during the OCIL, of the construction of social housing in the Paris region. His experience in the reconstruction led him to missions in Japan and China and the United Arab Emirates. Paul Bernard also evokes his initiation to astrology by Jean Barets, also active in the field of open industrialization and in the technique of prestressed concrete, author of a book called L’Astrologie rencontre la science (Astrology meets science). As part of the CSTB (Scientific and Technical Center Building), Paul Bernard has the opportunity to establish, for two decades, many contacts around the world.

The interview continues with the evolution of Paul Bernard in the field of astrology. For him, astrology is "a non-causal reading of the universal ordinance" and not a predictive art. Paul Bernard evokes his two major works in this area : Logos, conceived as the projection on the zodiacal circle of the barycenter of the zodiacal points appearing the ten planets ; and Astrological Blazons, a topological study of the spaces of full and empty around the zodiacal circle.

The interview continues on other fields of activity such as demography, poetry and graphic art. It concludes with a brief look at how nearly a century of world history has been viewed and the quest for wisdom that fundamentally drives Paul Bernard's existence from childhood to childhood until today.

Following this interview, various documents allow to enter the many facets of the creative activity of Paul Bernard. A brief "Manifesto for Digital Art" (from 2009) introduces works entitled "Graphics" and "Showcase".

Among the literary texts, Paul Bernard first pays homage to his son Pierre, to the dark and tragic destiny, which left behind him the poignant testimony of his poems. A scientific and metaphysical meditation on the Point illustrates the "scholarly" face of Paul Bernard, while a series of Astrological Tales, under the title "The Shepherd of the Clouds", testifies to a creative fantasy, often inspired by the East.

For the first time, the Logos study is published, in its initial form, a starting point always likely to engender a fruitful search. As for the Astrological Blazons, I will find in this Tribute the comment that I gave at a seminar of world astrology held in Vilnius on April 27 and 28, 2002.

Keywords : Paul Bernard – Polytechnic - Ponts et Chaussées - Maroc – Iran – Jean Barets – CSTE -  Logos – Astrological Blazons - Demography - Graphic art - Astrological tales


CLB – 4 – Les logiciels astrologiques de Paul Bernard




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Paul Bernard est le créateur d’une série de logiciels astrologiques applicables aussi bien aux planètes classiques du système solaire (du Soleil à Pluton) qu’aux facteurs représentés par les Transneptuniens de l’École de Hambourg (de Cupidon à Poséidon). Ces logiciels ouvrent des perspectives d’explorations dans le temps dans des dimensions jamais envisagées jusqu’alors, allant jusqu’à dix millions d’années.

Ces logiciels sont désormais mis à la disposition de tous les chercheurs qui en feront la demande à Paul Bernard et qui les recevront gratuitement, afin de favoriser la recherche.


Cet article présente ces logiciels, avec leur mode d’emploi et des exemples d’utilisation.
 Un premier logiciel permet l’étude des positions des « centres actifs » F, au nombre de vingt, qui sont présentés dans le n° 1 de notre Revue d’astrologie mondiale dans l’article de Paul Bernard intitulé « L’ordonnancement du système solaire ». La durée maximale de la recherche s’étend sur dix millions d’années avant ou après notre ère.
 L’Indice K  permet l’étude des cycles planétaires, incluant deux ou plusieurs planètes (paracycles), aussi bien parmi les « classiques » que parmi les Transneptuniens.
 Un troisième logiciel (MPU – mi-points universels)  étend les possibilités de recherche aux mi-points classiques ou transneptuniens, associés à divers facteurs (planétaires ou non).

Mots-clés : Logiciels astrologiques – Indice K

Paul Bernard is the creator of a series of astrological software applicable to both the classical planets of the solar system (from the Sun to Pluto) and the factors represented by the Transneptunians of the School of Hamburg (from Cupido to Poseidon). These software open perspectives of exploration in time in dimensions never envisaged until then, going up to ten million years.

These programs are now available to all researchers who request them from Paul Bernard and receive them free of charge, in order to promote research.


This article presents these programs, with their instructions and examples of use.

A first software allows the study of the positions of the "active centers" F, twenty in number, which are presented in N° 1 of my Journal of Mundane of World Astrology in the article by Paul Bernard entitled "The order of the system solar energy". The maximum duration of research extends over ten million years before or after our era.

Index K allows the study of planetary cycles, including two or more planets (paracycles), among the "classics" as well as among the Transneptunians.

 A third software (UMP - universal mid-points) extends the search possibilities to classical or transneptunian mid-points, associated with various factors (planetary or not).

 Keywords : Astrological Software - K Index


CLB – 4 – Entretien de Paul Bernard avec Charles Ridoux


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Cet entretien évoque l’enfance et la jeunesse de Paul Bernard en Algérie, où il est né le 18 février 1923, son engagement comme jeune officier et son regard sur la guerre, ses études de  mathématicien admis à l’École Polytechnique, puis sa carrière aux Ponts et Chaussées qui le conduira au Maroc, en Iran, en Chine, au Japon. Paul Bernard évoque sa découverte de l’astrologie, ses travaux dans ce domaine – Logos, les Blasons astrologiques. Il est question aussi de son intérêt pour la démographie, les arts graphiques, la poésie.


This interview evokes the childhood and youth of Paul Bernard in Algeria, where he was born on February 18, 1923, his commitment as a young officer and his view of the war, his studies as a mathematician admitted to the École Polytechnique, then his career that will lead to Morocco, Iran, China, Japan. Paul Bernard evokes his discovery of astrology, his work in this area - Logos, the Astrological blazons. It is also about his interest in demography, graphic arts, poetry.




CLB – 4 – Poèmes de Pierre




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Paul Bernard rend hommage à son fils Pierre, à la destinée sombre et tragique, mais qui laisse après lui le témoignage poignant de ses poèmes. Pierre BERNARD a traversé la vie comme un météore, dans de la nuit et des fulgurances. Né le 5 janvier 1946, à peine au sortir de la guerre, il n’a été, comme beaucoup de ceux de sa génération, que révolte, mal-être et désespérance.

Paul Bernard pays tribute to his son Pierre, whose destiny is dark and tragic, but who leaves behind him the poignant testimony of his poems. Pierre BERNARD went through life like a meteor, in the night and dazzling. Born on the 5th of January 1946, just after the war, he was, like many of his generation, nothing but revolt, malaise and despair.


CLB – 4 – Le berger des nuages – Contes astrologiques

Tous ceux qui apprécient les Mille et une Nuits se délecteront à la lecture des Contes astrologiques de Paul Bernard, qui associent une fantaisie créatrice littéraire à une science astrologique et à un goût marqué pour l’histoire et pour les belles histoires.

Le berger des nuages
La guillotine
La part de fortune
Les jumeaux cosmiques
Le duel Soleil-Mars
La fondation de Marseille
Le jeu du samsara
Les Turcs à Toulon
Donato
Le tigre
La Lune noire
La vengeance des poulets sacrés
Les trois jours de Johannus
Le perroquet
Ancée de Samos
Le koan
Trois yards d’astrologie
Conte de Noël
L’anagramme
L’ascendant d’élection
Austerlitz
La blessure détournée
Les six sous de Boieldieu
La Grande Année
La Fornarina nivernaise
Tes père et mère honoreras
L’homme qui fêtait l’anniversaire de sa mort
L’automate
L’homme qui n’avait pas d’étoiles

Everyone who appreciates the Tales of the Arabian Nights will revel in Paul Bernard's Astrological Tales, which combine a creative literary fantasy with an astrological science and a taste for history and beautiful stories.






CLB – 4 – Logos et son symbolisme




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Logos a été le premier des manuscrits astrologiques de Paul Bernard. L’entité « Logos » se définit en fonction dix points planétaires (Soleil, Lune, Mercure, Mars, Vénus, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune,Pluton) et son rôle s’inscrit dans ce qu’on pourrait appeler la cinématique zodiacale. De ce rôle découle une signification astrologique importante. Ceci est le début d’une recherche, qui s’annonce féconde.

Logos was the first of Paul Bernard's astrological manuscripts. The "Logos" entity is defined according to ten planetary points (Sun, Moon, Mercury, Mars, Venus, Jupiter, Saturn, Uranus, Neptune, Pluto) and its role is part of what might be called the zodiacal kinematics. From this role follows an important astrological significance. This is the beginning of a search, which promises to be fruitful.



CLB – 4 – Le point

Une réflexion à la fois scientifique et métaphysique sur le point, qui a longtemps accompagné les réflexions de Paul Bernard. Le texte ici présenté est le remaniement de plusieurs autres datant de différentes époques.



A reflection...





 
CLB – 4 – Graphismes




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Un bref Manifeste pour l’art numérique, datant de 2009, peut servir d’introduction à certaines des œuvres graphiques de Paul Bernard, réunies dans une série de documents PDF sous les titres suivants : « Graphismes » et « Vitrines » (ces dernières regroupées en cinq galeries).

Le dessin, la gravure, la peinture sont autant de tentatives de médiation entre l’ordre divin et l’ordre humain. Ainsi en est-il des représentations numériques. Graphismes, symboles, résonances, synchronicités, correspondances, mais aussi nombres, structure de l’univers, ponts entre le dit et l’indicible, tentative de lecture de ce qui n’est pas écrit, acceptation du mystère, certitude de ne pas pouvoir comprendre, et pourtant dialogue.

A short Manifesto for Digital Art, dating back to 2009, can serve as an introduction to some of Paul Bernard's graphic works in a series of PDF documents under the following headings: "Graphics" and "Showcases" (the latter grouped together in five galleries).

Drawing, engraving, painting are all attempts to mediate between the divine order and the human order. So are digital representations. Graphics, symbols, resonances, synchronicities, correspondences, but also numbers, structure of the universe, bridges between the said and the unspeakable, an attempt to read what is not written, acceptance of the mystery, certainty of not being able understand, and yet dialogue.




CLB – 4 – Vitrine - 1



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CLB – 4 – Vitrine - 2


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CLB – 4 – Vitrine - 3

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CLB – 4 – Vitrine - 4

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CLB – 4 – Vitrine - 5
  
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CLB 5 – Louis Bouyer


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Le nom de Louis Bouyer (17 février 1913 – 22 octobre 2004) est connu comme celui d’un des plus grands théologiens catholiques du XXe siècle – dont l’œuvre fait pendant, dans le monde orthodoxe, à celle du père Serge Boulgakov. Mais Louis Bouyer est aussi l’auteur (sous le pseudonyme de Louis Lambert) d’un roman très singulier au titre évocateur : Prélude à l’Apocalypse ou les Derniers chevaliers du Graal. C’est à ce roman que sont consacrés les quatre articles qui constituent le dossier « Louis Bouyer » auquel est consacré le n° 5 des Cahiers de la Lune Bleue.

Le premier article – « Une Apocalypse romanesque » - présente quelques éléments de la biographie du père Bouyer ainsi qu’une vue générale de son roman, qui s’achève sur la formule suivante, unique dans toute l’histoire de la littérature :

Finis libri et omnium rerum.

Le deuxième article – « Une visite à Brocéliande » - s’attache à un épisode du roman qui est une réécriture d’un passage célèbre du roman de Chrétien de Troyes Yvain ou le Chevalier au Lion : la vsite du héros à la fontaine de Barenton, dans la forêt de Brocéliande.

Le troisième article – « Visite au Château du Roi-Pêcheur » - porte également sur une réécriture du Conte du Graal de Chrétien de Troyes, la célèbre visite de Perceval au Château du Graal, où le héros est accueilli par le Roi-Pêcheur.

Le quatrième article – « Au jardin d’Armide » - présente un épisode du roman qui se situe en Andalousie, dans une ambiance ambiguë qui évoque le thème du Songe de Polyphile, magnifiquement analysé par Emanuela Kretzulesco dans son livre Les Jardins du Songe.





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